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FOOT/Ligue1: Les supporters du PSG parient sur une victoire

Ambiance devant La Boutique du PSG, avenue des Champs-Élysées, où fans du club et amoureux du maillot rouge et bleu s’équipent pour la nouvelle saison.

Nike PSG Orly

A la veille de son premier match officiel au Parc des Princes contre Le Mans samedi soir (21h), le Paris-Saint-Germain suscite beaucoup d’espoir chez ses supporters. 3-0. Ce n’est pas un remake de la finale de la Coupe du Monde 1998 mais le pronostic le plus plébiscité parmi les clients ou visiteurs du jour de la Boutique du PSG. En cet après midi ensoleillé, ils sont plusieurs à défiler parmi les deux étages du magasin implanté au numéro 25 de la célèbre avenue.

Ayant stationné son véhicule sur l’avenue, Mourad se dépêche, craignant la contravention. Comme d’autres, il est venu chercher le précieux sésame qui caractérise tout supporters de football, le nouveau maillot officiel de son club préféré. « J’attends toujours le dernier moment pour l’acheter, et je me voyais mal être dans les tribunes demain sans le porter » confie t-il. « Espérons qu’ils ne me le feront pas regretter, mais j’ai confiance, ils vont gagner 3-0 ! ». Voilà un fan très optimiste. Il est vrai qu’à 70€ la pièce, mieux vaut porter ce maillot en symbole de victoire que de défaite.
Venu de Poitiers, un couple de passage à Paris découvre pour la première fois la Boutique. « Il y a vraiment tout, et même des objets de tout les jours auxquels on n’aurait pas pensé, griffés PSG : des corbeilles à papiers, des caleçons, (« et même des strings » s’exclame mademoiselle) des housses automobiles […] je suis plus supporter de Nantes mais ma copine est pour le PSG ».
A la question allez vous assister au match demain soir : « Non, on rentre demain midi sur Poitiers, de toute façon match facile pour Paris je pense 3-0 ou 3-1 ».
La famille Braison, elle, vient de Gérardmer. En vacance à Paris, le match de ce week-end est le point d’orgue de leur séjour. Surtout pour monsieur et son fils, inconditionnels du club. Madame suit la passion des deux hommes de sa vie, résignée. « On s’est un peu ruiné mais c’est les vacances. On est venu prendre nos billets pour le match de demain contre Le Mans et du coup on a acheté les maillots. Ca fera un bon souvenir surtout pour le petit ». Alors les Braison, un pronostic ? « 2-1, il va faire chaud on aura pas beaucoup de buts », anticipe monsieur, vite coupé par son fils qui répète à tue tête : « et un, et deux, et trois-zéro ! »
Rendez-vous donc demain Porte de Saint-Cloud, vers 23h, pour savoir si les joueurs du PSG sauront être digne de la foi de leurs supporters.

Les Marches de la discorde

Le 4 août, les riverains font reculer l’Hôtel de Ville : la destruction du double escalier à la croisée des rues Saint-Victor et Poissy n’aura pas lieu (pour le moment). 

L'Escalier de la rue Saint-Victor en travaux. Paris Ve. Crédits Nicolas Jean-Mary 2009.

Une fusillade dans une librairie palestinienne perpétrée par des agents du Mossad en 1973, le tournage d’un film de Louis Jouvet dans les années 50 ou encore plus récemment, le blocage de toute la rue de Poissy par la voiture papale (trop large) de Benoît XVI lors de l’inauguration du Collège des Bernardins en 2008, l’escalier de la rue Saint-Victor possède un sacré vécu.

Au printemps, la mairie de Paris présente au conseil de quartier son projet de détruire l’escalier pour des raisons de sécurité, d’hygiène, et pour la future harmonie des rues Saint -Victor et Poissy en cours de rénovation.

« C’est un quartier historique qui depuis plusieurs années va de rénovations en rénovations sans aucune nécessité » nous explique Taï-Luc un passionné du quartier. « Selon une voisine, poursuit-il, le dernier accident remonte à 1941 et pour cause de gel. Quand à l’hygiène il est vrai que pas mal de passants urinent à proximité mais cela ne justifie pas une destruction définitive et radicale ! La mairie craint aussi que l’escalier servent de dortoirs aux sans-abris ».

Avec l’aide de riverains, et sans se constituer en association, il organise le 31 juillet un sit-in à même l’escalier, sans pancartes, ni pétitions afin de mobiliser les résidents. Ils reçoivent la visite de Dominique Tiberi, conseiller d’arrondissement, qui passe par hasard par là. Il leur donne rendez vous le mardi 4 août à la mairie du 5e avec deux personnes de la Mairie de Paris. La discussion est animée mais sans animosité ni virulence. Les riverains implorent la « sauvegarde du patrimoine urbain historique ».

Alors qu’à l’occasion d’un conseil de quartier, l’architecte des bâtiments de France a expliqué que l’escalier n’était pas un monument historique. Finalement, l’Hôtel de Ville, en ordonnant la continuité des travaux dans les deux rues, décide de surseoir à la démolition de l’escalier jusqu’au prochain conseil de quartier en septembre où la rénovation de l’escalier sera de nouveau évoquée.

Jean-Mary NICOLAS

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